YVES LÉVESQUE SORT SES GRIFFES ET ÉCORCHE JEAN-FRANÇOIS AUBIN

Il DÉCLARE LA GUERRE AU CONSEILLER AUBIN 

 

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Par MICHEL CLOUTIER journaliste, écrivain, fondateur du magazine électronique Journal Québec-Presse.

JOURNAL QUÉBEC-PRESSE

TROIS-RIVIÈRES, QUÉBEC, le mercredi 15 mars 2017

Outré, le maire Yves Lévesque de Trois-Rivières éreinte son adversaire Jean-François Aubin : il le traite carrément de politicien démagogue. La lutte électorale génère déjà des étincelles, et ce, à 8 mois des élections de novembre prochain.

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Yves Lévesque, à la mairie depuis 16 ans, ambitionne un cinquième mandat au scrutin municipal de novembre prochain. Tout semble-t-il gagné d’avance pour lui? C’est à voir. Photo Michel Cloutier.

C’est le choc en rase campagne, la bataille rangée pour renverser l’obstacle de front que devient le conseiller municipal Jean-François Aubin aux yeux du maire.

La conscience bien trempée dans une tension critique du devoir, le premier magistrat occupe le terrain sans fléchir. En pleine lumière, il voit surgir ses adversaires.

 »On trompe les citoyens en pratiquant la désinformation… en laissant croire que tout va de travers dans la ville », attaque Yves Lévesque, le ton hérissé et sentencieux sur les ondes de la télévision de Radio-Canada (Mauricie-Centre du Québec), ce 2 février dernier.

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Le maire Lévesque à son cabinet, résume le bilan de son administration qui s’avère parmi les plus performants des villes du Québec. Photo Michel Cloutier. 

Mais cependant, les jours plus tard, accordant à son cabinet, une interview au magazine électronique Québec-Presse, ses premières griffes s’érigent en devoir démocratique. Un bon usage libérateur s’annonce à frayer les voies tempérées du débat. Sans impasse, à la hauteur de son tonus… même si l’on redoute quelques replis cachés. Après tout, les politiciens en général, jouent-ils stratégiquement franc jeu en jetant le masque pour être franc et clair dans leurs intentions? Et tressaillir ouvertement en ne laissant rien pourrir sur place de leurs promesses ? 

 »Je ne suis pas du tout mal à l’aise à devoir affronter Jean-François Aubin. Il n’y a pas de froid entre nous »,

dit le maire, sans flammèches, expéditif, une trêve civilisée à se tirer d’affaire comme s’il était porteur d’une destinée morale à se perpétuer dans la rectitude politique, en homme du monde soigneusement affable à ses heures tranquilles (son précieux trésor), et soucieusement aguerri à ses heures de luttes ouvertes, débattues au conseil municipal sur divers sujets.

 

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L’aspirant Jean-François AUBIN, sous les questions des journalistes lors de l’annonce de sa candidature devant 150 partisans, le 30 janvier dernier.

Ainsi donc, plus aucun effort défensif, plus aucun combat frontal contre Aubin… C’est sans reculer, sauf si un moment de provocation se crispait à les mettre en sueurs dans un fracas de bataille. Imaginez la scène! La maîtrise de soi aurait des crampes. Belle ironie!

Actualisée, cette trêve, stable à ce jour, supportable et rassurante ne pourra durer longtemps car la guerre des mots va systématiquement rompre cette trêve dès le lancement intensif de la campagne du mois d’octobre prochain, où les intérêts divergeront d’avec la vision de changement de l’aspirant Aubin, unique candidat jusqu’ici.

L’ambition du pouvoir s’invite déjà, tel un passage à l’acte impératif de vouloir servir les citoyens, chacun à sa manière… et sans plissement de conscience (d’un premier mensonge, d’une promesse non tenue) et triompher en célébrant l’étendue du pouvoir démocratique municipal. Quelle responsabilité solennelle!

À la croisée des chemins

À la croisée des chemins, l’adversaire Aubin n’affole ni ne trouble le maire. À l’instant, la conscience sociale du premier magistrat (devant le journaliste que je suis) semble modérer les attaques, avouant sans hésiter n’avoir donc, aucun malaise à travailler avec ce conseiller à la table du conseil.

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Heureux comme un roi (dit la chanson): le premier magistrat est en amour fou avec sa capitale régionale aux 130,000 habitants.

Alors, le respect du calumet de la paix compose la suprême attitude du maire en terrain politique aux multiples rebondissements. Conséquemment, une olympienne sérénité devrait s’installer à protéger (sans bluffer) tous les élus contre l’angoisse de la tragédie électorale. Car si les couteaux venaient à voler bas entre tous, les débats conflictuels seraient néfastes, se radicaliseraient jusqu’à s’empoisonner et tenter de torpiller l’ère Lévesque.

Et les citoyens en souffriraient, déroutés, en désarroi. Dans ces projections lamentables et répugnantes, on basculerait dans une guerre de pouvoirs entre conspirateurs. La présence silencieuse de la majorité silencieuse serait vite interpellée, mais son précieux vote roulerait sur la pente (parfois) trompeuse des plus habiles et brillants plaidoyers, à donner en ce moment fatal, la victoire à celui qui ne le mériterait pas. Déplorable! Une hygiène morale est requise pour éviter la tricheuse surenchère des idées. Rêvons-nous en couleur? 

Débattre sur les vrais enjeux 

D’évidence, débattre sur les vrais enjeux et dire les vraies choses : Yves Lévesque ne souhaite que ce traitement d’idées, l’âme honorable, assez haute, une incomparable promotion du débat politique qui prend tout son sens.

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 »Depuis 2002, 840 millions$ ont été investis à Trois-Rivières. Des investissements en croissance. Et 83% de la dette municipale est remboursée. Il ne reste que 140 millions à payer », illustre M. Lévesque.

Dire les vraies choses, c’est aussi vital que le sang dans les artères, convient M. Lévesque. Un passage obligé. De la bonne conscience à ses yeux contre l’escroquerie morale de la désinformation. Une force d’âme en ces éloges de la conscience droite, contre le scandaleux régime de l’erreur, du mensonge et de la mauvaise conscience à la Donald Trump. Mais à ce niveau vertigineusement catastrophique du président américain, rien de tel, de chaotique à la Trump, semble-t-il nettement, chez nos élus municipaux, dans le coin le plus caché de leur conscience.

Étant nez à nez entre-eux et avec le public d’une moyenne ville de 135,000 habitants, seraient-ils par hasard des candidats au mensonge? S’aventurer dans les combines douteuses ne germe pas spontanément, bien que les mauvaises idées s’attrapent par contamination… comme la scarlatine (!), une maladie qui peut se transformer en choléra comme c’est le cas depuis des décennies à Montréal, Laval, Saint-Jérôme (etc.). aux administrations municipales corrompues au gré des enquêtes criminelles de la police.

Hélas! En revanche, l’extrême conscience de la sagesse se fait rarissime en politique québécoise (comme ailleurs!). À l’affiche, l’égo des chefs, l’immense et brûlant égo se déguste comme un atout délectable du fait de leur seule et unique présence hautement perchée comme étant le grand premier rôle sur le podium de leur vie. L’ivresse des tribunes!

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Un maire en grande forme. Il rappelle que la capitale régionale attire plus de 2 millions de touristes par année. Ils devraient dépasser le cap des trois millions cette année. Trois-Rivières est désormais un arrêt obligé. Son histoire remonte à 1634, faisant d’elle la deuxième ville la plus ancienne (après Québec, 1608), de la Nouvelle-France, du Québec, de l’Amérique française et du Canada.

Voilà pourquoi ces crapules de l’égoïsme que sont les égos, ces rois sans couronne, s’attisent l’esprit en s’édifiant un statut passionnel et souverain, le centre du monde qu’ils deviennent, livrés au délire cultivé du pouvoir absolu, en brassant follement leurs idées dans une sorte de galerie profonde devenue l’enfer de la ruse diabolique. On devine la suite et ce, au mépris de l’intérêt supérieur des citoyens.

Pas de juste milieu dans leurs exaltations lyriques qu’il faut (en opposition), surveiller gravement, désinfecter à tout prix en filtrant l’air qu’ils respirent et en pacifiant sans réserves leurs liaisons parfois dangereuses qu’il faut dénoncer d’urgence pour éteindre les pièges de cette dictature. De l’héroïsme éprouvant en vue, sans le moindre relâchement démocratique pour une pureté surmontable et durable. En fait, la démocratie, la sainte démocratie est porteuse d’une destinée morale. Cela va de soi puisque notre héritage judéo-chrétien en est salutairement la source vitale au pays du Québec.

Yves Lévesque, un personnage-clé  

Au fil des ans, Monsieur le maire est devenu ce personnage-clé de la vie municipale trifluvienne. Ses 16 années à la barre de la Cité de Laviolette le rend authentique dans ce rôle exigeant, où son administration doit donner toute sa mesure, n’en déplaise aux opposants, ennemis des trop lourds investissements dans la culture (l’amphithéâtre) notamment. La critique liquide les choix du conseil municipal.

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Charismatique, Yves Lévesque se rapproche des acteurs du grand écran. Photo Michel Cloutier.

La récente et hostile sortie publique du maire contre l’aspirant Aubin, installe et campe le débat des grandes visions devenues des braises ardentes. En accéléré, cette sortie énergique et bien propulsée sur les écrans de la télé d’État, est un signe avant-coureur, un signal d’alarme indiquant que M. Lévesque n’est pas retranché dans sa forteresse. Ni répulsif, mais combatif et évidemment un brin frustré dans ses instincts de politicien chevronné… à faire dérouler devant les journalistes le long cortège de ses réalisations pour en explorer et évaluer tout le succès acquis au fil des ans. En pleine campagne électorale à venir (comme un appel d’air) en octobre prochain, le maire ne manquera pas, diront les observateurs, d’enfanter d’autres projets en éclaireur.      

Bien posté sur le seuil de l’action politique, il prend le temps d’exposer au journaliste de Québec-Presse le long bilan de son administration qui semble suivre le courant évolutif de l’avenir avec cette « Vision vers Trois-Rivières 2030 »Unissons nos idées, bâtissons le futur. Un slogan engageant, magnétique par excellence et qui aura une histoire parce qu’il est fait pour renforcer la solidarité des forces vives du milieu. L’évidence des évidences à donner du jeu dans cette durée créative qu’on sent déjà évoluer et remuer dans l’espace besogneux des divers projets en cours.

Mais ces 16 années de long règne du maire sont devenues une éternité envahissante pour les adversaires qui comptent bien le déloger dans un grand vent de changement …à se faire du mauvais sang? Restons discrets pour l’instant, sans pêcher dans l’eau trouble des malentendus analytiques.

PETIT RAPPEL: en 2013, voilà que 51 pour cent des électeurs votent pour un changement.

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Qui est Michel Cloutier?

319456_151851618285515_6144Journaliste de  haut niveau (1), et Québécois d’origine habitant Trois-Rivières, il verse dans l’investigation professionnelle depuis une trentaine d’années. Il est également écrivain et historien. Il a été journaliste au Nouvelliste de Trois-Rivières, durant presque 30 ans.

Il a fondé le magazine électronique Journal Québec-Presse, Montréal, Paris, Washington, auquel collaborent des correspondants québécois, français et américains.

Il a signé cinq ouvrages historiques (acclamés par la critique) au cours de sa carrière.

Il a reçu la Médaille de la Ville de Bourg-de-Péage, en banlieue de Lyon en France, en 1996, des mains du maire Henri Durand, pour sa contribution au rayonnement de la langue française par ses écrits.

(1) – Selon Arnaud-Aaron Upinsky, Président-fondateur de l’Union nationale des Écrivains de France.

CONTACTEZ-NOUS : journalquebecpresse@gmail.com

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LES OUVRAGES DE MICHEL CLOUTIER:

 »Nos moments d’enfer » 
Feuilleton en 18 épisodes,
Le Nouvelliste 1977. 


« Si Saint-Matthieu n’était conté »

Histoire d’un village qui en dit long, 1850-1948

« UN CHEF-D’OEUVRE » — Alain Duhamel, du quotidien  Le Devoir, Montréal, Québec (1983).

« C’est un livre non seulement d’histoire, mais un livre qui fait histoire », d’ajouter l’hisitorien Denis Beaudoin.


« Merci pour votre livre ‘chef d’oeuvre’. Il est magistral! Et quelle recherche! fouillé et très documenté et très agréable à lire », écrit Claudine Bertrand, directrice de la Revue littéraire Arcade de Montréal.


 »Les Intrépides », les dessous de la ville de Grand-Mère » 
est accueilli dans la presse: « Une écriture remarquable. » (1996).


»Les Bâtisseurs de Sainte-Flore »

est retenu par Denis Vaugeois, éditeur du Septentrion, historien et ancien ministre de la culture du Québec en ses termes: « Quelle écriture! Quelle histoire! Quel chef-d’oeuvre! » (1997).

 »Le siècle de Saint-Roch-de-Mékinac »

 »Saint-Roch triomphe, Cloutier couvert d’éloges » — André Perreault, L’Hebdo Mékinac-Des Chenaux.

 39 tableaux sociaux, Le Nouvelliste, Trois-Rivières 2001

La Page Histoire Le Nouvelliste, Trois-Rivières 2001-2003.

18 portraits à la une du quotidien Le Nouvelliste, 2003.

DOSSIERS DE PRESSE (Un regard analytique des personnalités issues de tous les horizons de la société et que publie actuellement Québec Presse)  

TITRE L'EFFET CAFÉ copie

 »L’effet café » (à paraître sur Québec- Presse)

Roman inédit, 285 pages.  »Passionnant! Génial! C’est un prix littéraire! » —Françoise Roy, critique littéraire et de théâtre, Paris.

 »Écriture enflammée, esprit jeune, moderne et Grand-Siècle ».

—Arnaud Upinsky, Président-fondateur de l’Union nationale dses écrivains de France.

 »Captivant! Passionnant! Extraordinaire! Une écriture absolument parfaite! C’est du grand, grand, grand Cloutier »

—Jean-Paul Miara, intellectuel parisien installé au Québec.

 »L’effroi essentiel », recueil de pensées bientôt sur Québec Presse

 »Des cercles dans la nuit ». La préface est de Michel CLOUTIER, 2008. De l’auteur français Umberto Molinaro, Paris.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

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