LES FORCES DU CHANGEMENT:

Point d’honneur de Jean-François Aubin

 

JOURNAL QUÉBEC-PRESSE

TROIS-RIVIÈRES, QUÉBEC, le mercredi 1er mars 2017

Ovationné avec des cris de joie par 150 partisans, Jean-François AUBIN profite de cette poussée d’exaltation pour activer ses ambitions de leader et devenir dans cette course à la mairie, « la voix d’un mouvement de changement » à l’Hôtel-de-ville de Trois-Rivières, en vue du scrutin municipal du 5 novembre prochain.

Agir, lutter, conquérir… avec éclat!

 Cette lutte que plusieurs prévoient particulièrement intense —voire agressive— à la mairie, attise déjà les contacts utiles chez l’aspirant Aubin.

Dans ce parcours aux tensions critiques, il faut agir, lutter et conquérir, convient M. Aubin… à même les contacts mouvementés aux épisodes orageux qui attendent notamment ce conseiller municipal âgé de 56 ans, professeur au Cégep (Collège) de Trois-Rivières au Québec.

Visiblement stimulé, il éprouve le besoin d’étendre ses champs d’influence auprès de l’électorat. D’évidence, tout se vit chez lui dans un climat profond de remise en question de l’administration de l’ère Yves Lévesque. Confrontation assurée! Le climat politique s’annonce agité.

Car les analystes de la scène municipale prévoient de fortes tensions ambiantes puisque l’actuel maire Yves Lévesque se dit encore fermement « fait pour l’action et le combat», au cours d’une interview qu’il vient d’accorder au magazine électronique Journal Québec-Presse, à son cabinet de la mairie.

Prêt à jouer ses atouts en se frottant aux adversaires de tout horizon, le maire termine un quatrième mandat tout en conservant une détermination absolue, appelé qu’il est à poursuivre sa lancée vers un cinquième mandat victorieux, espère-t-il, en se disant favorisé par un électorat fortement acquis à son règne. Les projecteurs sont braqués sur lui et sur Aubin, à donner du punch à la campagne.

 »Trois-Rivières n’est pas à la traîne du Québec!… au contraire! »,  s’empresse le maire, le ton charismatique, prévoyant bien sûr les confrontations… à faire briller ses yeux d’un feu sacré. Et voici que la fougue s’empare spontanément de lui comme le montre éloquemment la photo ci-dessous, prise à son cabinet.

L’ère Lévesque ne se laissera pas terrasser par les turbulences politiques qui surgissent à l’horizon. C’est de bonne guerre, car en pleine forme et d’attaque, le premier magistrat fait passer ses idées avec l’enthousiasme d’un jeune premier. Il dit ne craindre aucun candidat. En effet, le feu sacré s’empare de lui dès les premières minutes de l’entrevue. « J’aime aller au fond des choses », s’exclame-t-il, souriant et décontracté en exposant le long bilan de son administration que Québec-Presse publiera sous peu.

Les hostilités se pointent brusquement

Les hostilités se pointent brusquement avec, en perspective, ses excès d’énergies à favoriser les meilleurs états d’âme chez les aspirants à la vie municipale. Cette vie, cette conquête du pouvoir est fondamentalement faite pour dégager les voies  de l’avenir. Ce qui réclame un profond sens moral… pour éviter (évidemment) toute forme de corruption qui, hélas! ternit la métropole, Laval, Mascouche, etc..  

Période annonciatrice de changements?

À fond de train dans  la foulée stimulante des partisans réunis au Musée de la culture populaire (ce 30 janvier dernier), le candidat Jean-François Aubin a livré un discours résolument tendu vers le futur. Dans un message effectivement forgé d’espoir, l’orateur se dit un homme de liaison dont la transparence se veut une période annonciatrice de changements.

«Ma candidature n’est pas un geste individuel. Je veux être la voix d’un mouvement de changement qui souhaite faire bouger les choses afin de donner une nouvelle orientation à notre ville. Ce mouvement ralliera autant les personnes qui depuis longtemps désirent voir mettre de l’avant une autre façon de développer que ceux et celles qui ont voté pour Monsieur Lévesque dans le passé, mais qui se disent aujourd’hui qu’il est temps de passer à autre chose ».

 »Monsieur Lévesque est présent dans la vie municipale depuis bientôt 25 ans. À mon avis, il a apporté de bonnes et de moins bonnes choses. Mais il est temps de tourner la page et de laisser entrer des idées neuves, dans la transparence et le changement à la mairie de Trois-Rivières », d’expliquer le candidat.

Le ton impératif, il souligne la nécessité de produire des emplois de qualité dans l’agglomération. Une « obsession ». Cela passe par un meilleur soutien aux petites et moyennes entreprises. Le milieu de l’éducation devrait également bénéficier de liens plus solides.

Côté fiscalité, il signale l’importance de devoir respecter la capacité de payer de ses concitoyens. Il y a des limites. « Il faut mettre la pédale douce sur les gros projets qui ‘flashent »’.

Pour autant, il se dit convaincu de l’importance de développer et faire rayonner Trois-Rivières, mais en le faisant autrement et en se consacrant davantage aux besoins des trifluviens.

« Gouverner en écoutant »

C’est l’expression que retient le candidat Aubin pour souligner à ses yeux tout le travail à effectuer, car les citoyens doivent s’approprient leur cité.

« La politique municipale est le niveau de politique le plus proche du citoyen. Redonnons-lui ses lettres de noblesse et faisons-en quelque chose d’emballant et de stimulant. Dans ce sens, notamment, je m’engage à sortir des sentiers battus dans cette campagne et à innover pour aller rejoindre ceux et celles qui ont décroché de la politique. C’est ENSEMBLE qu’on peut redéfinir notre ville », plaide-t-il.

Qui plus est, il souligne l’importance d’accorder une grande place aux jeunes dans cette gouvernance. À titre de professeur, il se dit à même de constater le potentiel remarquable de la jeunesse.  »…Et qu’il est plus que grand temps de les écouter, nos jeunes, et de les inclure dans le développement ».

Pour Jean-François Aubin, il s’agit également de se donner une ville « moderne et actuelle ». Il fait référence au développement durable, à l’innovation, à une ville que l’on peut parcourir à pied; au développement du vélo, à l’agriculture urbaine, à la plantation d’arbres et à l’accès au fleuve et à la rivière.

Il est aussi question de l’importance plus grande que l’on doit accorder aux aînés et aux familles. L’orateur se dit soucieux de l’importance de travailler à améliorer constamment la réfection des rues et le déneigement.

C’est le moment d’ouvrir ses horizons

Pour marquer des points dans une volonté sérieuse, Aubin souhaite railler ce qu’il nomme « les forces de changement ». Conséquemment, il entend démarrer une série de rencontres (dès le lancement de la campagne officielle du mois d’octobre prochain), pour établir un dialogue fructueux avec des organisations, des entreprises et des citoyens issus de tous les secteurs de la ville. En fait, tous les secteurs de la cité seront bien accordés au dynamisme intensif de sa politique. Une grande question d’équité, plaide-t-il.

L’homme du renouveau: «J’en appelle à toutes les forces de changement» 

« C’est une belle aventure qui débute aujourd’hui. Non pas celle d’un homme, mais celle d’un mouvement qui permettra ce renouveau à Trois-Rivières. Notre ville en sera une de plus en plus à l’écoute de ses citoyens et proches de leurs besoins. Trois-Rivières rayonnera à travers le Québec, mais pas seulement pour ses grosses infrastructures, elle rayonnera aussi pour sa qualité de vie, ses emplois de qualité, le bonheur de ses familles. Elle se développera, mais autrement. Non pas seulement en coulant du béton, mais en prenant soin de ses citoyens et de ses citoyennes. ENSEMBLE on peut changer les choses .»

Pierre-Luc Fortin donne son appui à Aubin

Des stratèges rapides se créent entre deux conseillers municipaux: Aubin reçoit l’appui de Pierre-Luc Fortin, alors présent au soir de l’annonce publique de la candidature à la mairie.

Ne voulant pas rester en coulisses, Fortin a des fourmis dans les jambes.

« Ça fait quand même 16 ans que Yves Lévesque est là. Le maire a fait de bonnes choses, mais changer de tête dans une administration c’est sain et quand on est un candidat comme Jean-François, je pense que ça vaut le peine d’écouter, de voir ce qu’il va nous offrir », d’expliquer Fortin, sous les questions de la journaliste Paule Vermot-Desroches du Nouvelliste.

Quant à cet autre candidat à la mairie, Adis Simidzja, 28 ans,  (photo) il se lance carrément dans une alternative de gauche. Rescapé de la Bosnie-Herzégovine avec sa  mère et son frère, il débarquait à Trois-Rivières à titre de réfugié en 1998. Nous y reviendrons dans un autre article.

 

Conseiller municipal du district Marie-de-l’Incarnation, le candidat Aubin (originaire de la région de Lanaudière), est déjà ancré dans la vie trifluvienne depuis plus de 20 ans. Il est père de deux fils, étudiants au niveau post-secondaire. Sa conjointe Cecilia Protz, exploite le café « Bucafin » du boulevard du Saint-Maurice. Avant d’entamer sa carrière dans l’enseignement, M. Aubin s’est fait surtout connaître pour son implication dans la revitalisation des premiers quartiers de Trois-Rivières.

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Qui est Michel Cloutier?

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GALERIE DE PHOTOS:  

JEAN-FRANÇOIS AUBIN, CANDIDAT À LA MAIRIE DE TROIS-RIVIÈRES

Sa conjointe Cécilia Protz et Diego, un de leur fils.