DANGER: LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE S’ACCÉLÈRE
1er DE 2 ARTICLES
Par Martin Lemmens, exclusif à Québec-Presse.
Le Regroupement vigilance hydrocarbures Québec (RVHQ).
MONTRÉAL, QUÉBEC — juin 2020
Au Québec, comme en Arctique, en Amazonie ou ailleurs sur notre terre, nous assistons à une accélération tant des changements climatiques que de ses manifestations : canicules, sécheresses, incendies de forêts, etc.
Depuis 40 ans les scientifiques nous mettent en garde que ce qu’ils perçoivent et observe est inquiétant tant pour les humains que pour les générations à venir.
Regardons ce qui se passe concernant le gaz à effet de serre qui est tout à la fois celui que nous émettons le plus et celui qui est le plus présent dans l’atmosphère.
De 1950 à 2018, les émissions mondiales de CO2, ont augmenté de 7 fois, passant de 5,4 à 36,8 gigatonnes Les 2 dernières décennies furent les pires à ce chapitre.
Quand on sait qu’approximativement 45% des gaz à effet de serre que nous émettons se retrouvent dans l’atmosphère et que le CO2 peut y demeure plus de 100 ans, il est évident que nous créons une immense dette climatique qui sera encore très importante dans plusieurs décennies, et ce même si nous diminuons nos émissions dans la décennie actuelle.
La concentration de gaz dans l’atmosphère s’accentue
Nos émissions augmentent et conséquemment la concentration de ce gaz dans l’atmosphère s’accentue. En 1960, la concentration de ce gaz était de 315 parties par million; en mai 2019 de 414,65 et enfin en mai 2020, malgré le Covid-19 on observait 417, 07, soit une augmentation de près de 33% en 60 ans.
Ces augmentations amplifient l’effet de serre et les changements climatiques d’où l’observation d’une multitude de changements et bouleversements.
Ainsi les 5 années les plus chaudes quant à la température enregistrée à la surface de la terre sont toutes entre 2015 et 2019.
Gageons que 2020 se situera parmi ces années. Ceci devrait nous inquiéter.
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