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LE G7 AU QUÉBEC, LA MÉTHODE BELLIQUEUSE DE TRUMP INSULTE SES ALLIÉS !!! -

LE G7 AU QUÉBEC, LA MÉTHODE BELLIQUEUSE DE TRUMP INSULTE SES ALLIÉS !!!

LA BOUFFONNERIE DU PRÉSIDENT AMÉRICAIN

LA MALBAIE, QUÉBEC, l’État-nation français d’Amérique.

PAR MICHEL CLOUTIER, journaliste, écrivain, fondateur du magazine électronique Journal Québec Presse, Montréal, Paris, Washington.

Exceptionnelle photo. Elle résume l’impasse à huis clos: outrageusement figé dans cette ultime et inquiétante occultation des six membres du G7, voici le déviant Donald Trump, bien assis, impérialiste, les bras croisés, sur fond belliqueux qui s’érige radicalement en loi… DU PLUS FORT. La puissance du pouvoir rend Trump excessif, brutal, vulgaire.

Le voilà donc expressément isolé. Un moment fulgurant dans une attitude de mauvaise foi en paraissant se camoufler dans les recoins têtus de sa conscience (sans dialogue) et dont la visée ne jure que par «l’Amérique d’abord!» Rien que l’Amérique à devoir réduire ce crucial débat en un affrontement économique majeur.

Selon Mélanie Marquis, journaliste à la Presse Canadienne, «le président  Trump a infligé une retentissante gifle diplomatique au «malhonnête et faible» Justin Trudeau et à ses «fausses déclarations». À peine quelques heures après avoir quitté le Sommet de La Malbaie, il a dit avoir ordonné à ses représentants de ne pas signer le communiqué commun qui avait été élaboré à l’issue de la rencontre.»

Vive tension…

Cette historique photo de la séance de la dernière chance, publiée notamment dans Le Devoir du 11 juin, est de Jesco Denzel, du gouvernement allemand, diffusée via la Presse associée, avec la bénédiction de l’Allemagne. On note également la chancelière Angela Merkel s’adressant au président américain lors du sommet du G7 à La Malbaie, samedi.

En imposant de nouveaux tarifs douaniers américains sur les produits importés de l’aluminium et de  l’automobile, Trump s’est quand même fait dire que le marché américain risque d’en souffrir à son tour puisque les analystes financiers de Wall Street à New-York, prédisent l’entraînement d’une perte de 250 000 emplois au pays de l’Oncle Sam.

TRUMP SE VANTE D’ÊTRE CAPABLE DE JUGER EN 5 SECONDES LA VALEUR D’UNE PERSONNE!

L’urgence d’un autre moment, à cette séance, devenu un exercice contraignant pour Donald Trump.

En quittant le Sommet du G7 à La Malbaie, bien que l’événement ne soit terminé, Donald Trump «s’est vanté samedi d’être capable de juger en 5 secondes de la valeur d’une personne et de savoir en une minute si une entente est possible avec elle ou non», rapporte Le Devoir, quotidien montréalais. Voici la suite de l’article:

 

«Donald Trump a quitté le sommet du G7 à La Malbaie comme il y était arrivé: en lançant attaques et insultes à ses alliés sur Twitter. Parce que Justin Trudeau venait de se féliciter d’avoir arraché des consensus sur certains sujets tout en ayant résisté en matière de tarifs et d’ALENA, le président américain a écrit qu’il retirait son appui au communiqué final du G7.

« Ceux qui pensaient qu’une visite à Charlevoix — bien que ce soit magnifique ici et que les gens soient très aimables — allait complètement changer l’approche philosophique et idéologique du président avaient peut-être des attentes un peu trop élevées… », avait lancé Justin Trudeau lors de la conférence de presse de clôture du sommet, samedi en fin de journée. « Le président continuera de dire ce qu’il dit à plusieurs occasions. Mais nous nous sommes ralliés en fin de semaine. Nous nous sommes relevé les manches et avons trouvé les mots pour rallier tout le monde sur un large éventail de sujets.»

AU QUÉBEC, ON PARLE FRANÇAIS, DIT L’UE

Le président de la commission européenne, Jean-Claude JUNCKER.

QUÉBEC  |  Le président de la commission européenne a l’intention de parler en français pendant la durée du G7, la langue de Molière étant celle du Québec, «qui est plus qu’une province».

«Nous sommes au Québec, la langue de ce pays est le français», a lancé Jean-Claude Juncker au tout début d’une conférence de presse vendredi matin alors que s’ouvrait le sommet du G7 à Charlevoix.

«L’anglais étant devenu presque la Lingua franca en Europe, mais le français a son importance. Et donc je voudrais pouvoir m’exprimer tout au long de ces deux journées dans la langue de cette belle province, qui est plus qu’une province», a poursuivi l’homme originaire du Luxembourg.

Texte écrit par:

RENCONTRE HISTORIQUE ENTRE TRUMP ET KIM

Donald Trump et Kim Jong-un.

La rencontre d’aujourd’hui entre Donald Trump et Kim Jong-un est suffisamment symbolique pour marquer l’histoire, même si beaucoup reste encore à faire, notamment pour vérifier le processus de désarmement nucléaire de la Corée du Nord.

Si tout se passe bien, elle atténuera les risques de guerre dans la région. Kim Jong-un en retire déjà des avantages puisqu’il est redevenu fréquentable. Mais cette rencontre change aussi la face des relations internationales en Asie de l’Est et dans le monde.

1. Quelles seront les relations entre la Corée du Nord et les États-Unis ?

La propagande nord-coréenne a construit une partie de la légitimité du régime sur la détestation des États-Unis. Cette détestation est élevée au rang de culte. Elle est le miroir inversé de l’adoration de Kim Jong-un. Il sera difficile pour le régime nord-coréen de faire basculer rapidement son opinion publique en faveur des États-Unis. Un pareil court-circuit dans la tête des Nord-Coréens pourrait menacer Kim Jong-un. Si tout va bien, il faut s’attendre à un traité de paix, à l’ouverture d’ambassades dans chaque pays, puis à un apprivoisement progressif de part et d’autre.

2. Que deviendront les relations entre Washington et Séoul ?

Avec la fin de la menace nord-coréenne, les États-Unis perdront une raison pour garder leurs bases militaires en Corée du Sud. Il est douteux que le gouvernement américain perçoive clairement cette possibilité. C’est que les bases américaines sont demeurées actives en Europe malgré la fin de la guerre froide. Mais c’est sans compter sur l’opinion publique sud-coréenne, hostile à la présence de bases étrangères. Cette hostilité risque même de s’accroître si les États-Unis durcissent leurs tarifs commerciaux supplémentaires à la Corée du Sud.

3. Quel sera l’impact sur le Japon ?

Paradoxalement, le gouvernement de Shinzo Abe ne recherche pas une dénucléarisation immédiate de la Corée du Nord. C’est que Shinzo Abe veut modifier la constitution japonaise pour la rendre moins démocratique et plus militariste – plus proche des valeurs japonaises, dirait-il. Or, la diminution de la menace nord-coréenne lui ôte un argument. En effet, pourquoi modifier l’article 9 de la constitution, qui freine les ambitions militaires du pays, si la menace nord-coréenne devient très faible ? À plus long terme cependant, la pacification de la Corée du Nord renforce le besoin d’une alliance militaire entre les États-Unis et le Japon, pour contrer la montée de la Chine.

4. Qu’en est-il de la Chine ?

Les relations entre la Chine et les États-Unis se dégradent depuis de nombreuses années, en particulier depuis que la Chine est devenue la première puissance économique au monde et depuis qu’elle tente de devenir la première puissance militaire. Dans quel camp se rangerait une Corée réunifiée ou en voie de l’être ? Il est probable qu’elle voudrait être neutre, ce qui ferait perdre aux Américains un allié dans la région.

5. Qu’en est-il des relations entre les deux Corées ?

C’est la plus grande inconnue. Rien n’a filtré du type de relation que les deux pays entretiendraient. Les dirigeants des deux pays veulent une réunification des deux Corées. Mais comment procéder ? Qui va payer pour la modernisation de la Corée du Nord ? Quel sort sera réservé aux dirigeants nord-coréens ? Comment être certain que les communistes nord-coréens ne vont pas tenter de reprendre le pouvoir dans une Corée réunifiée ? Ces questions sont impossibles à résoudre en un seul sommet entre Trump et Kim.

 

Bizarre, imprévisible, Donald Trump devient furieux, manipulateur, mégalomane et narcissique… Rien que ça! La chroniqueuse politique Josée Legault du Journal de Montréal signe:

Le bon et la brute

Pour Justin Trudeau, le fiel de Donald Trump est un cadeau tombé du ciel.
Photo AFP. Pour Justin Trudeau, le fiel de Donald Trump est un cadeau tombé du ciel.

Donald Trump est fou. Fou furieux, mégalomane et narcissique, par définition, l’homme est d’une inconstance hallucinante. Du moins, c’est le diagnostic que l’on entend sur toutes les tribunes. Le constat est factuel, mais un peu court. Car même les fous, dit-on, ont leur propre logique.

Le président des États-Unis n’échappe pas à la règle. Son comportement avant, pendant et après le Sommet du G7 à La Malbaie en est une autre preuve. Pendant, il s’est fait tout souriant avec ses collègues chefs d’État. Avant et après, ses insultes pleuvaient sur Twitter. Après coup, il se permet même de retirer son appui à la déclaration commune du Sommet.

Certains y voient de la lâcheté. J’y vois plutôt l’art tordu d’un manipulateur de premier ordre. Deux gifles entrecoupées d’un bisou sur la joue – un grand classique. Sa cible du moment : Justin Trudeau.

Son péché ? En représailles pour l’imposition au Canada de nouveaux tarifs douaniers par l’administration Trump, le premier ministre canadien a osé répondre par une surtaxe frappant certains produits américains.

Seul au monde

La « logique » de Donald Trump, même délirante, est non moins réelle. Primo, isolationniste indécrottable, il se fout de blesser son allié canadien. Deuxio, en traitant Justin Trudeau de « faible » et de « malhonnête », il s’adresse surtout à sa base électorale. Son message : regardez bien comme je suis « fort » et « honnête » face à ce peewee de menteur canadien.

À quelques mois des élections américaines de mi-mandat, le président Trump n’a pas fini de se faire les muscles sur le dos du Canada, entre autres. Cet homme est seul au monde et cela fait très bien son affaire.

Son électorat, lui aussi, se sent comme la victime d’un monde injuste tout en rêvant d’une Amérique à nouveau toute-puissante. C’est pourquoi Trump le matamore le séduit tant. Dans un pays où l’éducation est un luxe, il n’y a rien d’étonnant à ce que le message victimaire de Trump ait autant de résonance.

Cadeau

Pour Justin Trudeau, le fiel de Trump est un cadeau tombé du ciel. La vague mondiale de sympathie dont il est l’objet vaut son pesant d’or. Face à la brute Trump, le premier ministre canadien est un modèle de tempérance.

Même ses pires adversaires au pays, incluant l’ex-premier ministre conservateur Stephen Harper, lui offrent leur « solidarité ». À une année et des poussières des élections fédérales, Justin Trudeau a de bonnes chances d’en récolter un second souffle. Le Parti libéral du Canada reculant dans les sondages, ce cadeau involontaire de Trump n’est sûrement pas de refus.

Comme quoi, pour M. Trudeau, à quelque chose malheur est bon. Qui sait ? En faisant son numéro d’ogre hystérique, Donald Trump, sans le savoir, vient peut-être d’offrir à Justin Trudeau une deuxième victoire électorale. À la condition, bien sûr, que le Canada n’ait pas la malchance de subir une vraie guerre commerciale dont il sortirait assurément perdant.

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Sa rencontre  avec Kim Jong-un hallucine les observateurs du monde entier.

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