COURSE À LA DIRECTION DU PARTI QUÉBÉCOIS: Le français au Québec : mettre fin au déclin, entamer la relance

Français au Québec : mettre fin au déclin, entamer la relance

Pour la première fois, la proportion de Québécois ayant le français comme langue usuelle est passée sous la barre des 80%. Sur l’île de Montréal, sous peu, moins de 50% des habitants parleront principalement le français à la maison.

Ce mouvement est camouflé par l’essor du français, langue seconde, dans la communauté anglophone et chez les allophones.

Pour renverser la tendance, il faut agir sur plusieurs fronts à la fois, notamment :

Le signal envoyé par l’État au sujet de l’importance du français est primordial.

Ministre de la Métropole, j’ai fait prêter serment au français langue commune à 500 entrepreneurs montréalais, comme vous le verrez dans cette vidéo.

Néo-Québécois : la politique « Francisation 100 % »

La langue utilisée par les nouveaux immigrants est le principal facteur de recul du français.  Il faut désormais exiger des travailleurs qualifiés candidats à l’immigration une bonne connaissance du français AVANT qu’ils prennent leur avion pour le Québec.

Pour rejoindre tous les néo-Québécois, il faut:

• un programme de francisation pour les bénéficiaires de la réunification familiale ;
• prendre en charge pendant trois mois les réfugiés pour leur donner une base de connaissance du français et d’adaptation à notre culture.

  -Langue de travail : la nouvelle frontière de l’intégration

Comment convaincre les allophones de la région montréalaise que le français est la langue du succès, si l’anglais est prédominant dans les moyennes entreprises ?

Je propose

• un programme de transition active pour assurer aux entreprises de 25 à 50 employés un environnement de travail francophone ;
• Les 100 000 salariés des entreprises sous juridiction fédérale non assujetties à la loi 101 le deviendront, notamment parce que l’État québécois ne leur achètera de biens ou de services que si elles détiennent un certificat de francisation ;

-Montréal, ville francophone

• Il faut affirmer que le maintien d’une majorité de parlants français et de familles sur l’île de Montréal est essentiel pour la survie du français.

-Le français au Cégep

Je proposerai

• un enrichissement du parcours en français dans les Cégeps anglophones et la possibilité aux étudiants anglophones de passer une session dans un Cégep;
• un dialogue avec les universités anglophones afin que leurs étudiants améliorent leur connaissance du français;
• les étudiants francophones démontrant une solide connaissance du français pourraient suivre au Cégep un parcours anglais enrichi comportant une session dans un Cégep anglophone. Cette mesure réduira l’attractivité des Cégeps anglophones.

-La promotion du français, urgence

Cela devrait être une tâche permanente de l’État, par une campagne de promotion active du français se déployant différemment selon les diagnostics, les années et les publics.

-L’application de la législation existante

Les rapports portant sur le refus de service en français dans les commerces de Montréal constituent un irritant permanent qui peut et doit disparaître.

• Je ferai en sorte que l’embauche de personnel qui peut s’adresser correctement en français à la clientèle à toute heure et en tout temps est un élément indispensable d’une saine pratique d’affaires au Québec.