PORTRAIT —JEAN-FRANÇOIS AUBIN
«Il faut être rassembleur»
TROIS-RIVIÈRES, QUÉBEC —
C’est le cas de le dire: déjà en tête dans un tout premier sondage d’opinion lui accordant une avance de dix points, Jean-François AUBIN exerce toujours une influence sur un large public.
Et ce, par sa dimension pleinement pratique dont la grouillante sphère sociale se développe chez lui, expressément en milieu communautaire.
Fils d’un politicien et d’une mère enseignante, le jeune Aubin a enfanté ce langage manifestement fait pour lui, transporté par la puissance expressive de cet idéal familial… sans pour autant vouloir refaire l’humanité (!) dans une guerre pédagogique interminable. Réalisme d’abord!
Un pur reflet de son engagement. Résolument. Salutairement. Voilà l’exacte mesure de cet énergique aspirant de 58 ans, à la Mairie de Trois-Rivières. Le monde municipal s’investit en lui, étant de connivence avec le peuple, avec les citoyens de tous les quartiers.
»Il faut être rassembleur! », s’exclame-t-il, passionné.
À la bonne heure! Une morale engagée, bien profilée, respirant l’honnêteté que l’on peut saisir dans la mise en scène de toutes les interrogations personnelles et publiques de cet homme pondéré, foncier, intact. Un homme de culture… si loin du culte de la personne et de la stratégie du mensonge politique. Ainsi fermement déployée, l’intégrité de l’aspirant s’impose… étant enseignant de profession au CEGEP de Trois-Rivières. Une perspective fascinante toute éprouvée, si loin de flotter à la surface des choses.
»Je suis un homme de terrain », dit-il humblement, le ton concerté, sans risque de déraper, en vulgarisant habilement les concepts structurels des organismes communautaires et municipaux dont il connaît les rouages par coeur.
L’art de s’investir s’affirme ainsi, démontré dans toute sa densité humaine et politique. Sans étouffement, sans conflit, sans traquenard puisque radicalement exposé, braqué dans l’oeil inquisiteur de notre monde moderne, super médiatisé. Mais au contraire, c’est une belle liberté intérieure chez cet homme, une zone conquise à même les sphères sociales, à même le tissu social ambiant de la capitale régionale.
C’est le triomphe éclairé de l’avenir, de son avenir politique évidemment, et dont les idées-forces (sans paresse) ont des effets authentiques à faire surgir dans les débats qui vont s’annoncer vigoureux et rude entre les aspirants, la signification exacte des besoins sociaux. La clarté avant tout dans les idées maîtresses.
Le transport collectif est la référence naturelle pour remettre l’autobus au goût du jour, note-t-il. De nouveaux horaires de bus aux quinze minutes vont avantager les étudiants, les ainés et de nombreux travailleurs, signale son programme électoral.
Implanter un système d’autopartage pour éviter l’achat d’une deuxième voiture, analyse-t-il. C’est de l’entraînement efficace.
LA TÊTE CURIEUSE… à 12 ans
Mais d’ou lui vient sa grande culture? À 12 ans, la tête angéliquement curieuse en ce jour féerique de Noël, le petit Jean-François Aubin, tout candide qu’il est, se met à jubiler : sous le sapin du salon familial, un mystérieux gros paquet coloré l’attend. Minuit sonne. N’est-il pas urgent de l’ouvrir? Des livres! Que des livres! Le légendaire Bob Morane en prime.
»J’étais euphorique, tout énervé, c’était sept beaux livres. Imaginez! Je découvrais l’univers… et le goût de lire », relate-t-il, encore amusé aujourd’hui. Moment émouvant qui ne se perd pas. Certes, ce fut d’avance un cadeau édifiant à faire éclore un monde nouveau, fascinant d’histoires.
L’épopée de Jean-François Aubin
Germain, son brave papa, gérant d’une librairie à Joliette, a donc fait mouche en cette nuit de la Nativité. Son adoré fiston (le premier de six enfants) aura de quoi meubler amplement sa petite tête bourdonnante. Honneur à l’imagination vive, aux aventures accélérées, à la rencontre des mots. La lecture s’empare spontanément de son âme d’enfant. Une force nouvelle à devenir momentanément le héros admirable de ces histoires magnifiques. À les dévorer toutes!
À partir de cette nuit magique, la plus belle nuit du monde, le gamin est armé de découvertes imprévues. Les forces vives du monde imaginaire affluent en lui, une force intellectuelle dont l’ivresse, cette énergie d’instants prodigieux inégalés, lui ouvre le chemin de la Vie. Quel cadeau à ne s’éteindre jamais! Émerveillé à se sentir à tout instant échappé de la médiocrité du quotidien pour déborder sans cesse sur les grandes routes de la terre aux horizons sans borne, portés dans son coeur. Comme une arme de combat, sans mirage ni déception pour affronter sa vibrante vie d’adulte. L’épopée de Jean-François s’écrit ainsi.
Dans ce formidable effort jamais épuisé d’une traversée juvénile, voilà que sa maman Estelle, enseignante au primaire, reste tout aussi indispensable.
La vie familiale s’écoule dans une discipline naturelle, à l’image évidente et modeste de cette »maitresse d’école »… pour qui la vie de son fiston ne sera pas un jour d’aller ouvrir à grands fracas les portes du monde politique. Tempérée, maman Estelle surveille et guide les émois et les rêves de Jean-François, l’évolution de son esprit pour qu’il entre dans le monde des adultes, l’âme équilibrée.
D’autant plus que le paternel a trempé dans la politique active en homme invincible, maire de Saint-Félix-de-Valois qu’il fut. La carapace de Germain, le souffle régulier, a de quoi inspirer en profondeur son petit Jean-François qui, singulièrement initié dans cette évolution fatale, profitera de la plus royale abondance d’esprit du paternel, découpé dans l’énergie et la passion sociales. La rigueur fait corps avec une certitude absolue.
Dans ce monde turbulent, engouffré dans des luttes politiques, Jean-François, loin de vouloir sortir du cadre paternel, eut cette tendance grandissante et familière de tout comprendre et de se faire une philosophie personnelle de la scène politique. Le fond de son être, une grace inspirée devenue le secret de son enracinement dans l’infiltration ponctuelle des mœurs et des coutumes trifluviennes puisque ses parents, formidablement plongés dans l’action sociale (d’une année à l’autre), traduisaient en lui cette tension continue des besoins sur les flancs tournants des impératifs sociaux.
Vers une solidarité indivisible
Changer les choses, bouleverser les habitudes en recueillant au passage, une solidarité invincible. Quelle perspective! De l’ivresse politique en vue, de l’énergie à devoir vaincre toute forme d’impasse aux esprits bornés et fermée soient-ils.
» Une vraie vocation que cet enracinement social. Oui, je crois au vivre ensemble. Je me sens si proche des gens »,
dira l’aspirant Aubin. Enseignant en travail social au CEGEP de Trois-Rivières, il véhicule un mot-clé : »L’entraide ». C’est la seule voie au succès. Ce mot-clé est un chantier qui traverse toutes les époques de sa vie.
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DES IMAGES DE LA DERNIÈRE CAMPAGNE À LA MAIRIE DE 2017.
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