(1) «VIVE LA CATALOGNE LIBRE!» 90% DES CITOYENS VOTENT POUR L’INDÉPENDANCE DANS UN CLIMAT DE VIOLENCE

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Malgré la vive répression de Madrid, les Catalans votent l’indépendance de leur pays… à 90%!

  • Carles Puigdemont : la Catalogne a « gagné le droit d’avoir un État indépendant »

Par Michel CLOUITIER, journaliste, écrivain et fondateur du magazine électronique Québec Presse, Montréal, Paris, Washington.

Malgré cette violence policière de l’État espagnol, le gouvernement catalan a signalé que 2,26 millions de personnes ont voté dimanche et 90% d’entre eux se sont prononcés en faveur de l’indépendance.

Ces chiffres représentent une participation de près de 42,3%, au sein des quelque 5,34 millions d’électeurs de la Catalogne.

La police espagnole a usé de la force, dimanche, pour tenter d’empêcher la tenue du référendum d’autodétermination en Catalogne, faisant des centaines de blessés, selon le gouvernement catalan.

 Un peu avant une heure du matin, le gouvernement catalan a indiqué que 2,26 millions de personnes ont voté dimanche et 90% d’entre eux se sont prononcés en faveur de l’indépendance.
Ces chiffres représentent une participation de près de 42,3%, au sein des quelque 5,34 millions d’électeurs de la Catalogne. Or, sans tarder, en début de soirée, Carles Puigdemont, chef du gouvernement catalan, a signalé qu’après ce référendum, la Catalogne avait « gagné le droit d’avoir un État indépendant »..

« En ce jour d’espoir et de souffrances, les citoyens catalans ont gagné le droit d’avoir un État indépendant sous la forme d’une République », a-t-il fait valoir dans une fébrile allocution télévisée.

« Nous sommes des citoyens européens et nous souffrons d’atteintes à [nos] droits et libertés », a-t-il ajouté, en demandant à l’Union européenne (UE) « d’agir rapidement ».

Le président Carles Puigdemont avec un mitant de l’iondépendance de la Catalogne.

« Mon gouvernement va, dans les jours qui viennent, transmettre les résultats du scrutin de ce jour au Parlement, garant de la souveraineté de notre peuple, afin qu’il puisse agir conformément à la loi référendaire », a-t-il ajouté. D’après ce texte, l’indépendance doit être proclamée Lweunilatéralement si le oui l’emporte.

Jordi Turull avait, un peu plus tôt dans la journée, qualifié l’attitude des policiers « de honte internationale » pour l’Espagne. Plusieurs responsables politiques, comme le dirigeant de Podemos, Pablo Iglesias, et la maire de Barcelone, Ada Colau, ont demandé la démission de M. Rajoy. Selon le quotidien de Barcelone La Vanguardia, des mouvements indépendantistes et des syndicats catalans ont lancé un appel à la grève générale pour le 3 octobre.

  • « Il n’y a pas eu de référendum », selon M. Rajoy

Le premier ministre espagnol avait déclaré un peu plus tôt dimanche soir que l’Etat de droit avait été respecté en empêchant le scrutin :

« La démocratie a prévalu parce que la Constitution a été respectée. »

M. Rajoy a pris la parole en début de soirée pour répéter que son gouvernement ne reconnaît pas la légitimité du scrutin et qu’il avait agi « avec fermeté et sérénité » et « dans le cadre de la loi (…). » « Les seuls responsables sont ceux qui n’ont pas respecté la loi », a-t-il dit, assurant « qu’une majorité de Catalans n’avait pas voté ».

Le premier ministre espagnol ne ferme « aucune porte au dialogue, dans le respect de la loi » et convoquera l’ensemble des partis au Congrès pour « réfléchir au futur ». Pour lui, « il n’y a pas eu de référendum d’autodétermination ».

Il a aussi remercié la police nationale et qualifié son action en Catalogne d’« équilibrée » malgré un nombre de blessés « regrettable ». Autorités catalanes et gouvernement espagnol se rejettent la faute des incidents qui ont marqué la journée.

  • Plus d’une centaine de blessés après des charges policières

Malgré l’ordre d’intervenir avec « délicatesse », des heurts violents ont eu lieu tout au long de la journée, notamment à Barcelone. Les services de santé catalans ont soigné près de 900 personnes selon le gouvernement régional de Catalogne.

L’Etat avait envoyé 10 000 policiers et gardes civils dans la région pour fermer les bureaux de vote et saisir le matériel électoral. Les forces de l’ordre ont parfois violemment chargé les occupants et a, par endroits, tiré des balles en caoutchouc contre la foule. Des vidéos montrant des hommes et des femmes, parfois des personnes âgées, violentés lors des évacuations ont été diffusées en ligne.

Cette manchette est tirée du quotidien français Le Monde, Paris.

Lire la suite, les réactions du Québec.

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