PARTOUT OÙ IL PASSE, LES ÉGLISES SE REMPLISSENT EN FRANCE… COMME AU QUÉBEC!

RENAISSANCE SPECTACULAIRE DE LA MESSE DOMINICALE GRÂCE À L’ABBÉ MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE

VILLE-LA SALLE, (MONTRÉAL), QUÉBEC, le vendredi 25 mai 2018

Par MICHEL CLOUTIER, journaliste, écrivain, fondateur du magazine électronique Journal Québec-Presse, Montréal, Paris, Washington.

Fascinant et bouleversant prédicateur, un juif converti, envahi par le feu de l’Esprit-Saint. Voilà que partout où il passe, les églises se remplissent, débordent (ou presque), aussi bien en France qu’au Québec. Quel phénomène charismatique que cet homme de Dieu!

Un tel entraînement spectaculaire, pénétré par l’Esprit-Saint, c’est la Renaissance de l’Église d’aujourd’hui, l’expression la plus totalisante du Triomphe de la Nouvelle Pentecôte dans sa dimension pratique à faire surgir le salutaire projet de Dieu en chaque homme (et chaque femme) dans nos sphères d’expériences spirituelles d’Amour, et d’Amour du prochain avant tout, annoncé avec autant de charme, de simplicité que d’éclat par Michel-Marie Zanotti-Sorkine.

Chargé de sens en portant candidement la soutane noire contre vents et marées, avec une étonnante fierté juvénile en ses 59 ans, ce juif, devenu prêtre catholique, prédicateur passionné et écrivain français, de passage à Montréal, (une dizaine de jours dans trois églises depuis le 22 mai jusqu’au samedi 26 mai), nous fait respirer la Vie. C’est à même le fond léger de son âme sacerdotale, avec cette divine et prodigieuse liberté du coeur, sa volonté expresse pour exorciser le centre d’interrogation de toutes les approches humaines de la conscience: joyeuses, heureuses, dramatiques, catastrophiques ou désespérantes.

Du fin fond de l’âme, le père Michel-Marie, ce rayon de lumière, dit que «l’Église du Québec n’est pas morte!»

Ainsi, s’installe et défile en lui le regard admirable de Dieu, cet état de grâce bien dirigé, bien éprouvé pour accomplir humblement le rite sacré de la Parole, l’exaltation de la foi dans ses prédications à travers la France.

Au Québec, dans nos belles églises, l’entendre du haut de la chaire se déployer ainsi, invulnérable durant deux longues heures (mais si courtes!), le regard sérieux et limpide, teinté d’humour, c’est l’avenir de l’Église qui surgit, stimulé par les profondeurs de sa foi et l’écho stimulant des foules qui, dans un courage moderne, semblent revenir à la messe dominicale.

Sa foi rayonne de mille feux avec cette pénétration de l’Esprit, ce champ de forces ouvert sur la vie des Saints qu’il sait raconter avec brio… de sa  voix feutrée à l’accent doux. Il actualise, par exemple, la vie intense, brûlante, abominable et héroïque de Saint Maximilien Kolbe, le Saint d’Auschwitz.

PORTER LA SOUTANE…

En compagnie du curé Dominique Richer de la paroisse Saint-Nazaire de Ville-La Salle. La soutane est à l’honneur, telle une liberté purifiée!

Mais pourquoi donc ce grand prédicateur porte-t-il la soutane? Il s’explique ainsi: «Un jour, dans l’autobus, une dame intriguée s’exclama: ‘Mais vous portez encore la soutane! Et pourquoi???  Mais, Madame, c’est pour vous parler!!!’» Dieu se récupère ainsi, l’instant d’une salutation, d’une curiosité toute naturelle qui peut fasciner et tourner en confidences apaisantes… en plein bruyant bus!

Revêtir aisément la soutane noire, c’est laisser transparaître ses convictions au grand jour, dans le trafic des courses aux gens pressés. Ce NOIR de la robe, devenu singulier, ne s’enlise pas dans l’anonymat. Car ce NOIR contrastant est une personne, un Homme de Dieu qui opère parmi les tourments du monde.

En fait, le NOIR rappelle le costume distinctif des musiciens des orchestres symphoniques, signifiant que les membres sont tous égaux entre-eux.

UNE ÂME DE FEU JUSQU’AU BOUT DE SON DESTIN

Juif d’origine, l’Abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine, prêtre catholique français de 59 ans, prédicateur, auteur de plusieurs livres; compositeur et interprète de chansons. La photo nous le montre, prêchant à l’Église Saint-Nazaire de Ville-La Salle, en banlieue de Montréal au Québec, ce mardi 22 mai 2018.

Nettement défini avec une efficacité ambiante, Zanotti, (éclairé du fond de sa pensée) met en mouvement la pureté dégagée de son âme de prêtre. Son repère intime, une sainteté vivante du moment dans toute son envergure.

En fait, du haut de la chaire, il nous fait pressentir cette nécessité du dépassement de soi face au déchirement tragique d’un monde sans Dieu. Ses mots deviennent une prière. Il fait appel à Marie, l’Épouse de l’Esprit-Saint qu’il partage dans son envolée oratoire avec ce détachement souverain de sa personne (quelle beauté!), cette zone fragile du moi qui fait place à une communion émouvante avec Jésus.

Parmi ses ouvrages…

 

Voilà! Soudain, c’est un autre Christ à la surface du monde qui vous parle, une force intime, une action puissante, transformatrice du monde. Et pour cause: cette force mène à la réconciliation de soi-même avec les autres.

Les rencontres du Père Michel-Marie se sont déroulées à Montréal, dans les trois endroits suivants: l’église  l’Église Saint-Nazaire de Ville-La Salle, la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, boulevard René-Lévesque au centre-ville, puis au Sanctuaire Marie-Reine-des-Coeurs , métro Cadillac.

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Voici l’homélie de l’Abbé Zanotti (Source: Semainier paroissial de la Basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde, Montréal, 20 mai 2018.

SOLENNITÉ DE LA PENTECÔTE, SANCTUAIRE NOTRE-DAME DE LAUS (France)

«Quand le Saint-Esprit nous offre de penser à lui et de le réveiller en notre propre coeur, j’en suis littéralement bouleversé. Soyez bouleversé avec moi par l’Esprit de Dieu reçu au jour de notre baptême, car c’est lui et lui seul de toute son énergie vitale qui nous fait marcher droit dans les pas du Christ.

On lui doit tout!

Il est urgent mes frères de reprendre conscience que le Saint-Esprit entend souffler avec force dans le poumon de nos âmes de manière à ensoleiller nos vies de sa Lumière. Allez, fortifiés de sa puissance, dirigée de son inspiration, encore faut-il l’invoquer , l’écouter et le suivre. Autrement dit, le réveiller car souvent il dort dans les profondeurs de nos êtres, nous le laissons dormir et je dois dire qu’il s’en étonne. Il me l’a dit. Aussi, en ce jour de Pentecôte, c’est le moment idéal de nous remettre face à Lui.

Sur le parvis de l’église Saint-Nazaire, le père Zanotti bénit les fidèles, à la fin de la soirée eucharistique, ce mardi 22 mai 2018.

«Et maintenant mes frères, retournons en arrière pour mieux vivre en avant. Cinquante jour après la résurrection du Christ, les apôtres sont encore enfermés dans le Cénacle et c’est donc là ce matin qu’il nous donne rendez-vous en ce lieu désormais mystique, qui est si cher à leur coeur. Tant d’événements se sont déroulés dans ce lieu: le dernier repas en compagnie de Jésus, l’institution du sacerdoce, le lavement des pieds, la célébration de la premières eucharistie sans parler de l’apparition de leur ami ressuscité. Permettez-moi de penser  qu’en ce lieu sanctifié en présence de sa mère les apôtres  se sentent en sécurité, même si la peur continue de les habiter.

Des rencontres émouvantes…

Et comment ne pas les comprendre, il sont le corps du Christ et la tète de ce corps sanguinolent  et couronné de ronces. Les apôtres ne peuvent pas ne pas s’imaginer  que leurs tours sont peut-être arrivés, d’aller présenter leur torses aux fouets des bourreaux et leurs bras, peurs pieds à la brûlure des clous. Il est donc normal que leur nature humaine tremble. Même Satan a peur eh oui! Saint-Antoine, l’inventeur de la vie monastique, a affirmé un jour que le diable redoute la prière, le jeune, la pauvreté volontaire, la miséricorde, l’humilité, et qu’il avait peur lorsqu’il voyait une âme éprouver pour Jésus un immense amour.

La chaleur humaine ne manque pas!

Même les saints ont peur.  Saint-François de Sales avait peur de la nuit , il tremblait quand elle descendait dans la région. C’est à force d’exercices par de multiples efforts  qu’il est parvenu à maitriser  son imagination et retrouver son calme et à ressentir une certaine joue dans la nuit. Aussi, mes freres, les peurs qui nous outrassent, il faut leur livrer bataille, il faut tout faire pour les dominer, car leur pouvoir paralysant et immense, nuisent, on se replie sur soi et on en oublie les autres.

L’Esprit-Saint, par son souffle, peut être vainqueur  de la peur car il est un trésor de grand prix, une immense grâce. Et cette grâce est une personne.Ce n’est pas moins que l’Esprit de Dieu que les apôtres ont reçu solennellement  au jour de la Pentecôte sous la forme d’un brasier de lumière et d’amour qui vient se partager sur chacun d’entre eux. En une seconde, de peureux qu’ils .étaient se sont transformés en hommes courageux, ignorant désormais jusqu’à  l’ombre de la peur.

 

Avec le même esprit de foi, le curé Dominique Richer de la paroisse Saint-Nazaire de Ville-La Salle. Il présenta le prédicateur français.

Contemplez maintenant  sur leur visage inondé de joie sous le feu de l’Esprit Saint qi vient de tomber sur leur tête, qui ouvre à présent  toutes grandes les porte du Cénacle sous les yeux émerveillés de la Sainte-Vierge qui n’en demandait pas autant.Le Saint-Esprit, c’est la force divine que nous avons tous eue le jour de notre confirmation, nous ne nous servons pas ou plus de la puissance dont nous sommes revêtus. Nous ne réalisons pas à quel point le Saint-Esprit nous habite. La preuve, nous lui parlons peu, nous le prions peu, nous ne l’appelons pas  à la rescousse dans les épreuves que nous rencontrons. L’Esprit-Saint veut rejoindre intimement âme humaine pour s’en emparer, en l’embellissant de tous ses dons qui sont de la pure énergie divine. (…)

 

 

 

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