« MADE FOR SHARING »: LE SLOGAN OFFICIEL EN ANGLAIS DES JEUX OLYMPIQUES DE PARIS 2024… ET À L’ÉCOLE!

Par Arnaud-Aaron UPINSKY, président de l’Union Nationale des Écrivains de France

https://www.change.org/p/acad%C3%A9mie-fran%C3%A7aise-contre-la-haute-trahison-du-fran%C3%A7ais-aux-jo-paris-2024-et-%C3%A0-l-%C3%A9cole

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Arnaud-Aaron UPINSKY, un des plus brillants intellectuels de Paris.

PARIS S’ANGLICISE! 

« MADE FOR SHARING »

PÉTITION-SAISINE DE MOBILISATION NATIONALE
contre la haute trahison du français

aux JEUX OLYMPIQUES de Paris 2024

et à l’école.
« Citius, Altius, Fortius » !

L’anglais porte-parole de la France des JO-Paris 2024,

AVANT qu’il ne soit trop tard ! SIGNEZ cet appel à la mobilisation générale, faisant de la Reconquête de la langue française la grande cause nationale 2017, pour exiger du Président de la République et de l’Académie française le retrait du « Tout anglais » aux JO-Paris 2024 et des réformes destructrices du français à l’école.

L’affichage du slogan « MADE FOR SHARING » sur la tour Eiffel aux yeux du monde entier ! C’est l’ultime degré de la trahison « politique » de la langue française, franchi le 14 février 2017 sur le podium olympique, par la Ville de Paris, lorsqu’elle fit le choix de l’anglais pour son slogan officiel des Jeux olympiques-Paris 2024.

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Arnaud-Aaron UPINSKY.

Ceci, alors que Pierre de Coubertin avait fait du français la langue olympique officielle. Ceci au mépris du vent de l’histoire de l’après-Brexit et de la transcendante devise olympique – « Citius, Altius, Fortius » ( plus vite, plus haut, plus fort) – ayant fait du latin et du français ( voire du grec ) les deux seules langues à vocation universelle des JO. Comment comprendre une telle décision, qualifier sa gravité et répondre victorieusement à un tel défit ?

1) Comment comprendre le choix de l’anglais comme porte-parole de la France ? Cessons d’être naïfs et aveugles ! Ce choix est de haute politique et non de basse cuisine publicitaire. Sous prétexte de devoir « parler au monde », ce n’est pas du symbole des JO 2024 mis au service de la France qu’il s’agit, mais, bien au contraire, des symboles de la France ( Paris, la tour Eiffel, sa langue ) mis au service de l’hégémonie du « tout en anglais ». Ce choix ne renforce pas « l’exception française », mais il officialise la déchéance du français, aux yeux du monde entier, à la fois comme langue officielle des jeux olympiques et comme langue du pays d’accueil.

 

En conclusion, prendre l’anglais comme porte-parole de la France des JO-Paris 2024, ce n’est pas permettre à la France de « parler au monde » mais l’en empêcher. C’est couper la parole à la France pour la rendre inaudible au monde. C’est fermer définitivement le monde au prestigieux rayonnement culturel de la France en le livrant, par défaut, à la suprématie anglo-saxonne. En un mot, c’est proclamer que le triomphe hégémonique de l’anglais pour tous doit s’imposer aux peuples des cinq continents : comme seule langue officielle des Jeux Olympiques devant subjuguer toutes les autres langues. C’est enfin trahir à jamais les intérêts vitaux de la France en la privant de tous les biens attachés à sa langue : intellectuels, culturels, politiques, diplomatiques, militaires, économiques, etc.

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Arnaud-Aaron Upinsky

2) Comment qualifier la gravité d’une telle inversion des rôles ? Pour répondre à cette question, il suffit de constater qu’elle est une violation flagrante des droits fondamentaux de la langue française garantis par :
 La Constitution ( article 2), faisant du français la langue de la République
 La loi Toubon du 4 août 1994, stipulant notamment que « Toute inscription ou annonce apposée ou faite sur la voie publique (…) destinée à l’information du public, doit être formulée en langue française ».
 La Charte olympique de 1908, faisant de la langue française la langue officielle des jeux olympiques
Par conséquent, substituer l’anglais au français, comme porte-parole aux JO Paris 2024, répond à la qualification de « haute trahison » de la langue française .
3) Comment triompher d’une telle trahison de la langue française ?
Devant le dictat d’une telle substitution du « tout anglais » au français, par le Maire de Paris, les Français sont au pied du mur ! Sauf à vouloir disparaître de l’histoire, ils n’ont pas d’autre choix que d’apporter au défi une réponse à la hauteur de la menace : par une mobilisation générale contre la haute trahison de la langue française, en faisant de sa reconquête une grande cause nationale pour refaire de la France la première puissance culturelle au monde reconnue comme telle par Kennedy en 1962, en suivant les trois étapes de Pétition-Saisine suivante.
Les 3 étapes de la Mobilisation Nationale en marche !

 ETAPE I. Le 31 décembre 2016, lancement de la « PETITION CONTRE LE TOUT ANGLAIS AUX JO PARIS 2024 (1) » du Collectif initié par le Président Régis Ravat de Association Francophonie Avenir (A.FR.AV) qui appelle « les autorités [ à mettre ] leur veto à ce vénal attentat contre la dignité de notre langue et de notre pays. » en déclarant : « Si le vrai but de l’opération «les J.O. à Paris » n’est pas de promouvoir notre pays, sa langue et sa culture, mais tout au contraire de nier la langue française et tout ce qu’elle porte de l’identité républicaine de la France, nous disons clairement ceci : Nous préférons Paris en français et sans les J.O. aux J.O. à Paris sans le français et contre le français. ».

Avec les Associations signataires suivantes :

– ACADEMIE DE LA CARPETTE ANGLAISE, Président : Philippe de SAINT ROBERT – ALF-Avenir de la langue française, Président : Albert SALON – ALLIANCE CHAMPLAIN (Nouméa) –Président : Daniel MIROUX – A.FR.AV – ASSOCIATION FRANCOPHONIE AVENIR, Président : Régis RAVAT – ASSELAF – Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française, Président : Philippe de SAINT ROBERT – ASSOCIATION LOTOISE DES AMIS DE LA LANGUE FRANÇAISE, Président : Guy CHAUSSON – CAS – Carrefour des Acteurs Sociaux, Pôle Francophonie, Secrétaire générale : Catherine DISTINGUIN – CILF – Conseil international de la Langue française, Secrétaire général, : Hubert JOLY – CLEC – Cercle Littéraire des Écrivains Cheminots, Président : Philippe DENIARD – CO.U.R.R.I.E.L, Collectif Unitaire Républicain pour la Résistance, l’Initiative et l’Emancipation linguistique, Pdt : Georges GASTAUD – DDC – Droit de Comprendre, Président : Marc FAVRE d’ÉCHALLENS – DLF -Défense de la langue française (section nationale), Vice -Président : Dominique HOPPE – DLF-Savoie -Défense de la langue française en pays de Savoie, Président : Philippe REYNAUD – FFI-FRANCE -Forum francophone international section France, Président : Albert SALON – FPF -Forum pour la France, Secrétaire général : Henri FOUQUEREAU – ICEG -Institut, culture, Économie et Géopolitique, Président : Yves MONTENAY – Impératif français (Québec), Président : Jean-Paul PERREAULT – OEP – Observatoire européen pour le plurilinguisme, Président : Christian Tremblay.
(1) http://www.alliance-champlain.asso.nc/pétitionJO2024.htm , 2811 chemin de Saint-Paul, -Parc Louis Riel -30129 Manduel – Courriel : afrav@aliceadsl.fr – Site www.francophonie-avenir.com

 ETAPE II. Le 14 janvier 2017 :

lancement de la « SAISINE DE L’ACADEMIE FRANÇAISE SUR LA MORT DE LA LANGUE FRANÇAISE (2) » par l’UNION NATIONALE DES ECRIVAINS DE FRANCE ( UNIEF) :

a) En se prévalant des trois grandes menaces dénoncées par l’Académie française – l’effondrement de l’école, l’anglicisation forcée et la trahison des « élites » – avec l’anglicisation de l’enseignement supérieur ( loi Fioraso de juillet 2013), la non-réponse du président de la République à l’appel solennel de l’Académie française lui demandant de faire de 2014 l’année de la reconquête de la langue française, la réduction à moins de 5% des textes de la commission européenne écrits en français alors que le français était la en langue commune au début de « l’Europe », la réforme de l’orthographe rejetée en 2016 par 80 % des français, le rejet de la réforme de la grammaire en 2017, etc. ;

b ) En considérant qu’un tel enchaînement continu d’attentats contre la langue française était révélateur d’une véritable entreprise de destruction dont l’Académie française avait instruit le dossier depuis le 6 avril 2000 ;

c ) En saisissant à ce titre l’Académie Française – l’Institution ayant pour mission la défense de la langue française – pour lui demander « en application de sa mission statutaire, de prendre les décisions qui s’imposent pour : 1) Prendre acte de la situation de guerre déclarée à la langue française ; 2) Forger les « règles certaines » nécessaires pour empêcher la langue française de subir le sort de la « novlangue » d’Orwell ; 3) « Mettre en demeure » le Président-protecteur de l’Académie et de la langue française de faire procéder au retrait immédiat de toute réforme de la langue française » ( y compris le coup de force du Maire de Paris prétendant réformer le statut de la langue française garanti par la loi Toubon et la Constitution et la Charte Olympique ) !
(2) Voir la lettre de saisine : http://upinsky.work/wp-content/uploads/2017/01/Lettre-Ouverte-de-saisine-de-lAcad%C3%A9mie-fran%C3%A7aise-du-14-janvier-2017-%C3%A0-son-Secr%C3%A9taire-perp%C3%A9tuel…pdf

 ETAPE III. Signez tous la Pétition-Saisine de Mobilisation Générale contre la haute trahison de la langue française aux JO Paris 2024 :

 

1) Faisant de la Reconquête du français une grande cause nationale ; 2) Demandant à l’Académie française de saisir le Président de la République pour déclarer 2017 année de Reconquête de la langue française et mettre un terme aux réformes destructrices ; 3) Demandant aux associations signataires du Collectif et à l’UNIEF de se réunir pour organiser la mobilisation nationale et lancer toutes procédures judiciaires, administratives, politiques, scolaires, etc. qui s’imposent pour donner un coup d’arrêt définitif à cette haute trahison de la langue française – dont le choix du slogan en anglais des JO Paris 2024 est la figure emblématique – qui vise à la mise à mort de notre langue dans tous les domaines ( à l’école, dans les média, dans les institutions européennes, dans l’enseignement supérieur, etc.).

Haute trahison qu’il faut éradiquer définitivement pour redonner à la langue française, à la France et à la civilisation européenne dont elle est le fer de lance, la place qui leur reviennent dans le monde et pour faire barrage – au service de tous ! – à la barbarie du rouleau compresseur du « Tout anglais » destructeur de toute langue, de tout art et de toute culture : c’est-à-dire de toute identité et de toute Civilisation !

Contre la haute trahison du français aux JO-Paris 2024 et à l’école

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REVUE DE PRESSE

JO 2024 : Paris veut passer la vitesse supérieure… en anglais dans le texte

Le 03/02/2017 à 11:41

J.O. 2024 – A sept mois du verdict, Paris passe un nouveau cap dans sa campagne pour l’obtention des Jeux 2024. La capitale française va notamment dévoiler son slogan, qui sera… en anglais dans le texte, ce qui ne va pas sans faire grincer quelques dents.
C’était il y a tout juste un an. En février 2016, Paris avait en grandes pompes dévoilé son logo, puis une semaine plus tard, son slogan de début de campagne : « La force d’un rêve« . Douze mois plus tard, changement de stratégie, totalement assumée : à l’occasion du lancement de sa campagne internationale, et ce à un peu plus de sept mois du verdict du C.I.O., Paris 2024 va révéler vendredi en fin d’après-midi son nouveau slogan. C’est une certitude, il sera en anglais, afin de bien faire comprendre aux votants que Paris s’adresse à eux, et non aux Français.

Quel sera cette devise slogan ? Elle a été tenue secrète jusqu’au bout, mais on sait d’ores et déjà qu’elle tournera autour de trois ou quatre mots et de la notion de « partage », le maitre-mot de cette campagne. « Le hashtag « Share » a été sur-employé ces derniers temps par les membres du comité et ce vendredi matin encore, le compte officiel de Paris 2024 a insisté sur le « Sharing day », le jour du partage. Un « Share the Games » voire un « Share Paris » a donc de bonnes chances d’être officialisé ce vendredi.Pas d’état d’âme

Le slogan aura par ailleurs son pendant dans la langue de Molière mais clairement, la version anglaise sera la plus employée car, espère-ton du côté de Tony Estanguet et Bernard Lapasset, la plus porteuse. L’accent anglo-saxon de la devise est une (sur?)réaction de plus à la défaite de Paris en 2012. « L’amour des Jeux », en français dans le texte, avait été jugé comme trop autocentré sur la France. Comme Paris 2024 tient à montrer par tous les moyens que toutes les erreurs, de communication notamment, ont été retenues, il faut aussi interpréter le choix qui sera effectué vendredi comme une sorte de « Je vous ai compris ».

Du côté de la direction de la candidature, il n’y a d’ailleurs aucun état d’âme, même si l’on se doute que quelques dents vont grincer quant au choix de l’anglais pour la devise parisienne. Mais Paris 2024 préfère des dents qui grincent en France plutôt que d’être inaudible à Lima, où se tiendra le vote le 13 septembre prochain. « Il est important de comprendre le cycle de vie du projet, a noté Michaël Aloïsio, directeur général de Paris 2024, dans les colonnes du Monde. Nous sommes dans une étape où nous devons convaincre les étrangers de nous donner les Jeux. Si nous ne comprenons pas cela, le 13 septembre, les Jeux ne seront pas à Paris.« 

Logo Paris 2024 JO Jeux olympiques

Du savoir-faire au faire savoir

Dans les mois qui viennent, le faire savoir comptera au moins autant que le savoir-faire. Voilà pourquoi l’équipe à la tête de la candidature parisienne attache autant d’importance à sa communication. A compter de vendredi, les villes sont par ailleurs autorisées à promouvoir leur candidature lors d’évènements sportifs nationaux. Pour Paris, si c’est trop tard pour l’Euro de foot ou le Mondial de hand, deux évènements qui ont rencontré un grand succès populaire, il reste tout de même quelques rendez-vous d’ici septembre : le Championnat du monde de hockey sur glace au printemps et, surtout, Roland-Garros fin mai et le Tour de France en juillet, deux évènements au retentissement international importants, que Paris 2024 compte bien exploiter.

Pour l’heure, la capitale française est plutôt bien placée en termes de « popularité » et de notoriété. Selon une enquête de CSA, la candidature parisienne est bien identifiée et, plus important encore, elle est bien reçue. « 81% des Chinois souhaitent une victoire de Paris, 64% des Brésiliens ou encore 49% des Italiens et des Allemands. Il n’y a… qu’aux Etats-Unis que Paris est devancée par Los Angeles, mais d’assez peu (47%-41%). Mais le plus dur reste à faire : convaincre le corps électoral du Comité international olympique. Paris a trop payé pour savoir que c’est une mission subtile et complexe… en français comme en anglais…

Vidéo – Paris 2024 presentation + ITW

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