JULIE BOULET, AUTRE MENTEUSE DU PARTI LIBÉRAL

JULIE BOULET MENT À L’ASSEMBLÉE NATIONALE

Julie Boulet, ministre du tourisme et député de Saint-Maurice à l’Assemblée nationale du Québec

Par MICHEL CLOUTIER, journaliste, écrivain, éditeur de
QUÉBEC PRESSE — Le vendredi 8 avril 2016
La dictée du mensonge semble un mal  nécessaire chez les libéraux, autant du Québec que d’Ottawa. Voilà que Julie Boulet, la ministre libérale du Tourisme et député de Laviolette à l’Assemblée nationale du Québec, met en péril sa conscience en soutenant ouvertement ne rien savoir des objectifs de 100,000$ pourtant imposés à ses collègues dans les campagnes de financement du parti libéral du Québec.
Hélas! elle est carrément contredite. La ministre échoue aux yeux des adversaires et mine sa crédibilité auprès de l’Assemblée nationale et de ses électeurs. Le Parti québécois en est conscient et contredit sans peine ses dires. Il semble que c’est le régime du mensonge chez les Libéraux, à même cet autre ministre déchu et actuellement sous enquête, Sam Hamad, rétrogradé à simple député après avoir été président du Conseil du Trésor.Il est soupçonné de trafic d’influence, étant notamment identifié directement à son ami et collaborateur de première main, Marc-Yvan Côté, pourtant bani à vie du parti libéral du Canada pour corruption. Malgré cette éjection spectaculaire, le toxique Côté a été vite repêché sans problème par les libéraux québécois de Jean Charest et de Philippe Couillard… comme de si rien n’était! Le brillant, sacré, laborieux et vivifiant libéral Côté, champion du copinage politique, actualise ses activités auprès des enquêteurs, comme en témoigne la grande presse nationale..
COTÉ 1

Marc-Yvan Côté

Arrêté, Marc-Yvan Côté a été pendant des années un ténor du financement pour le Parti libéral dans la région de Québec. Au cours des années 70 et 80, il a été député, ministre et organisateur au sein du parti. M. Côté a également travaillé chez Roche de 1994 à 2005 comme vice-président, puis comme consultant jusqu’en 2011.

En 2005, il avait été un témoin important à la commission Gomery, sur le scandale des commandites. Il avait alors avoué sa participation à des opérations de financement illégal pour le Parti libéral du Canada (PLC) en 1997. Il avait ensuite été banni à vie du PLC.

Ancien ministre libéral des Transports sous le gouvernement Bourassa, celui qui était surnommé le «Beu de Matane» avait confirmé sans grande surprise lors de son passage à la commission Charbonneau, en juin 2014, que les partis politiques sollicitaient bel et bien des entreprises pour remplir leurs caisses.

Ce financement dit sectoriel, interdit par la loi, «était dans les mœurs», avait-il déclaré devant la juge présidente France Charbonneau, en indiquant qu’il ne comptait pas jouer les «hypocrites».

«Oui, on sollicitait des individus, mais ils travaillaient pour des entreprises, a relevé M. Côté. Les machines politiques sont devenues des monstres avec des exigences assez importantes sur le plan financier», avait-il ajouté.

De 2004 à 2009, alors que Mme Normandeau était ministre libérale des Affaires municipales, M. Côté, alors V.-P. chez Roche, avait aidé le chef de cabinet de la ministre, Bruno Lortie (un ami de longue date de l’homme), à organiser cinq ou six activités de financement pour celle-ci.

Un événement organisé en 2008 au restaurant Louis-Hébert, à Québec, avait notamment attiré l’attention de la commission Charbonneau pour une possible double comptabilité. On savait déjà que cet événement était sous la loupe de l’UPAC.

En février 2014, l’UPAC avait effectué une perquisition à la résidence de Baie-Saint-Paul de Marc-Yvan Côté où des armes de chasse mal entreposées avaient été trouvées. Accusé, l’ex-ministre a reçu une absolution inconditionnelle en novembre dernier.

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REVUE DE PRESSE

Le Nouvelliste, quotidien (fédéraliste lié au parti libéral) de Trois-Rivières
QUÉBEC — Le Parti québécois (PQ) a questionné l’intégrité de la ministre du Tourisme Julie Boulet, de la circonscription de Laviolette à l’Assemblée nationale.

Agnès Maltais du PQ a cité les révélations de l’émission Enquête qui indiquent que la ministre du Tourisme était au courant des objectifs de financement imposés par le Parti libéral.

«Devant la commission Charbonneau, la ministre du Tourisme et députée de Laviolette a déclaré ignorer qu’il existait un objectif de 100 000 $ par ministre, et je vais la citer:  »[Les] 100 000 $, je l’ai appris quand […] [Norman] MacMillan l’a annoncé publiquement », ça veut dire en décembre 2009. Elle a d’ailleurs été contredite immédiatement par plusieurs de ses collègues», a déclaré Agnès Maltais en chambre jeudi lors de la période de question.

«Alors, la déclaration de la ministre devant la commission Charbonneau est encore plus inquiétante à la lumière des documents qui ont été révélés mercredi. On y découvre que non seulement la ministre avait bel et bien un objectif de 100 000 $, mais qu’elle les dépassait amplement: 133 955 $ en 2008, 125 027 $ en 2009.

Quand l’ex-ministre des Transports et députée de Laviolette, le comté le mieux pavé au Québec, dit qu’elle n’était pas au courant de l’objectif de 100 000 $ par ministre, est-ce que le premier ministre la croit encore?».

Le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc Fournier, a répondu à cette question en affirmant qu’il avait aussi des quotas de financement au PQ. Présente en chambre, la députée de Laviolette n’a pas répondu aux attaques du PQ.

De plus, elle ne souhaite pas accorder d’entrevue sur cette question.

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